• Ex-nihil-O

     Ce que j'en dis de moi ou de la pluie, ne sont guère que des gouttes de vie.

  • #Amours dansants et chamaniques

     

    Aucune distance

    Rien que des liens

    Des nœuds,  entrelacements

    De toutes les racines du monde

     

    On ne sépare pas le fil de la corde

    L'eau du sang

    La couleur du lavis

    Nous sommes esclaves

    Les uns des autres

     

    Rien ne se rompt

    Tout tient bon

    Le corps sans vie

    Reçoit les larmes 

    Comme la terre, la pluie

     

    Nous sommes tous

    Des induits

    Dans ce monde fini

     

    Sans mots, le geste suffit

    Les regards sont  médium de nos esprits

     

    Tu as posé ta tête entre mes mains

    Tu as laissé ma main enserrer tes pattes

    Nos cœurs pris au piège

    De l'éternel fini de nos vies

     

    Je vous conduirai 

    Jusqu'à l'onde

    Je vous suivrai aussi

    Dans la tombe

     

    Crédit photo : angélique Simon


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  • #mythic

     

    Je pèche

    Je lance des fils sans hameçons

    Je ne veux pas blesser

    Je ne veux plus m'écorcher les doigts

    A démêler des lignes

    Qui ne sont ni droites

    Ni ne veulent se courber

    Pour voir ce qu'il y a côté

     

    Je pèche

    En aveugle, sourde aux plongeons

    Muette devant les ondes

    Qui s'égarent, s'éloignent

    Ne jamais se croisent

    Je ne veux plus nager

    En marécages

    Sans rien devant

    Mes arrières pataugeant

     

    Je pèche

    Un couteau entre les dents

    Ma brasse est coulée

    L'eau me concentre

    Je m'y noierai bien volontiers

     

    Mon corps est un désert

    Enlève tes mains

    Tu vas me découvrir

    Laisse les flots m'ensevelir

     

    Tu vois, je pèche

    Pour me sauver de la marée.


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  • #In Memoriam

     

    T'effacer?

    Je ne suis pas une ardoise

    Seule la mort efface

    Fait disparaitre les morts des vivants

    Quand les vivants sont morts

    A combien se comptent-on !

    Aux milliers de fourmis

    Aux milliers des espèces

    Qui sur le même pan terrestre

    Sacrifient leur vie 

    Pourquoi perdure leur particularité

    Qui sommes-nous

    Pour revendiquer en nombre et en suprématie ?

    Nos ombres et nos lâches inerties

     

    Je ne suis qu'un iceberg

    Et mon fond est l'océan

     


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  •  

    Mes carnets de vies lasses

    Qui toujours ressassent

    Les mêmes exactitudes

    Les mêmes exploits de solitudes.

     

    Je laisse aux vents

    Mes mots inaperçus

    A tous mes amours déçus 

    Par  ce cœur imprudent.

     

    Rien n'était prémédité

    Sur ma mer d'incertitude

    Je n'ai été qu'une goutte oxygénée

    Que les marées exsudent.

     

    Je n'ai jamais trouvé

    Vair qui ne blesse mon pied

    Ni hache pour découper

    Ce cœur entêté,

     

    Toujours préoccupé et insensé

    A s'éprendre des plus brisés

    M'envoyant rouler sur leurs rochers qui blessent

    Pour à la fin m'engluer dans leur laisse.

     

    Il faudra bien un jour, que je décide

    De retourner dans ces hauts fonds

    Pour retrouver ce bas qui m'élide

    De ce poème bien trop long.


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  • #sonnette d'alarme

     

    Je me suis incessamment remise en question

    Tant que j'ai la forme d'un point d'interrogation

    De la tête accrochée au crochet du boucher

    Jusqu'aux pointes des pieds en suspend éthéré.

     

    Autour tourne l'assourdissant et lent vacarme

    Qui m'éclipse dans les vents aux nouveaux charmes

    Niant les riens pour tout dire à bout de soupirs

    Caché derrière mes pousses et brindilles de rires.

     

    Que retrouves-tu dans la fureur de vivre ?

    Nourritures? plénitudes? Aucune exactitude :

    A l'oubli des lendemains futurs, tu t'enivres.

     

    Toi, qui vérifie mes blessures hémistiches

    Compte pas à pas mon rythme mélodique :

    On n'est jamais plus libre que la tête sur un pic.

     

     

    Dessin : Olivia Madec 2018


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  • # Iseult

     

    Je suis triste

    Si triste de mon sort

    Qui interdit mon cœur

    Aux lueurs que j'aime

     

    Si triste de voir se clore

    Les feux et les éclats

    Même quand vient l'aurore

    Même en dessous des draps

     

    Je suis triste quand je suis du doigt

    Le point où le soleil se pose

    Qu'il ne m'éblouisse pas

    Qu'il reste fosse-repose

     

    Je suis triste

    Que mes bras n'élèvent pas

    Ni ébats, ni débats

    Que leurs paumes  à plats

     

    Vers le ciel

    Vers le bas

    Ou de côté

    Où tout tournoie

     

    Ne prennent, effleurent à peine

    Ce qui ne touche à rien

    Une vaine éclatée de chemins

    Je suis triste de tout cela

     

    Je suis triste, si triste

    D'être éloignée de toi.

     

     

    illustration : gravure Salvatore Dali


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  •  

    #Words for the end

     

    Si j'avais voulu te meurtrir

    J'avais les armes

    Si simple de s'en servir

    De les tourner, retourner

    Tout contre soi

    Et hors la loi

     

    J'aurais fourbi et aiguisé

    Au lieu de subir

     

    L'expiration des colères

    Ce bruit assourdissant

    Où tout le corps se pétrifie

    Ainsi que l'esprit

    Où l'espoir de se sauver s'enfuit

     

    C'était un règlement de contes

    L'explication horizontale

    D'une équation non résolue

    Mystère et boulets de canon

     

    On est toujours dans cette cour de récréation

    On n'a toujours pas appris cette multiplication

    Et les additions se payent toujours en soustraction

     

    Toujours nuit

    La même démonstration

    Mathématique


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  • #Camarades

     

    Je tâtonne à mains nues

    Sur ta peau inconnue

    Et mes bras en miroir

    M'enserrent dans les tiens

    Là, où l'intimité s'éclot

    Là, où mes chaleurs  de cœurs

    Se joignent à ton désir de corps

     

    Que les foudres de tendresses

    Coupent quelques têtes

    Aux hydres de l'amour

    Le temps d'un silence

     

    Que le délassement s'impose

    Que le délaissement

    Mette un temps

    Genou à terre

    Victime de cette trop petite mort

     

    Un simple soupir avant la double note

    Une pause de respiration intérieure

    Et, toi, abandonné

     

    Qu'importe les bombes du passé…

     

     


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  • # Dead in case to M

     

    Marche avec moi dans ta tête

    Ne retiens pas les croisées qui t'arrêtent

    Il y a l'air, la mer et les requins

    Chacun son rôle, chacun son chemin

     

    Cours en devançant les cimes

    Le passé est une barque qui s'abîme

    A chaque pas prononcé, tu exprimes

    Les pensées que tu cueilles en intime.

     

     


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  • #Féline

    Indéfiniment le présent se méprend

    Glisse vers l’œil

    Kaléidoscopique de ses possibles

    Impossibles désirs

     

    De mes doigts qui n'enserrent qu'un souffle

    De mon cœur qui bat son tempo monocorde

    De ma peau qui ne ressent plus la bruine

    De mon désir qui ne produit plus d'épi

     

    Alors qu'au dehors

    Gronde le vent

    Pleure l'orage

    Fleur de vie et de saccages

    Tu me vois pleine ou flétrie

     

    Je n'ai pas eu le temps de vieillir

     

    Il n'a pas plu sur mes fleurs

    Il n'a pas coulé de larmes sur mes rages

    Mes pages sont vides et sans partages

    Mais pas plus sages

     

    Les rivières s'enfuient  avec leurs bagages

    Le temps court trop vite

    Pour que je le rattrape 

    Bloquée dans vos bocages

     

    Alors qu'au dehors

    Gronde le vent

    Pleure l'orage

    Fleur de vie et de saccages

    Tu me vois pleine ou flétrie

     

    Je n'ai pas eu le temps de vieillir

     


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  • #

      

    Est-ce que mon corps s'adaptera

    A ces infinités  de rondeurs rebondissantes

    Il me semble que je serai autant

    Liaison que scission d"atomes

     

    Autant d’amoncellements 

    que de palpitations

     

    Mais peut-être que le blanc

    Ne se lie  au noir que par des conciliations

    De deux JE  qui ne veulent pas se taire

    Ce serait bien-être


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  •  

     

    Tu n'as jamais été là quand je t"attendais

    Tu n'es plus là maintenant

    Alors que que je t'appelle encore

     

    Mes cris se perdent

    Toujours au fond des abîmes

    Maman

     

    Mes larmes se mouillent incessamment

    Sur tes joues sans sourires

    Dans cette anse imaginaire

     

     Je reste accrochée à ta dérive


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  • Burn out

     

     

    Depuis quelques matins

    Je me réveille dans des bras

    Qui ne sont que des draps

     

    Ils ont la lourdeur

    Et la douceur nécessaires

    A tromper mon sommeil en éveil

     

    Depuis tous ces matins

    En réalité de rien

    Je renoue mes fibres

    Avec...

    Le rude et  le  brut du quotidien

     

    De l’être emmêlé de tant d'impossibles

    Dans sa chrysalide d'espoir

    Vain ?

     

    Je me sens plus infime

    qu'un grain

    Plus intime

    qu'un moi

     


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  •  

    J'aimerais trouver un être

    Qui me quête comme un Graal

    Qui transcende, entende,

    Me propulse dans un présent tendre

     

    Je suis vidée d'humeurs

    comme si j'avais reçu la saignée

    Raclée des temps passés

    Qui me laissait au mur collée

     

    Aujourd'hui encore, je n'en finis pas 

    De m'y cogner

    Aucune sortie n'est indiquée

     

     


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  • Sniper

     

    Il y a cette balle ennemie

    Toujours prête

    et ce corps en cible

    Parfaite

     

    Dans cette âge de l'apparence

    Nécessaire pour apparaître

    Ou disparaître

    En roulé-boulé

     

    Puis à l'âge de la victoire

    Qui déforme la chair

    Pour donner

    La vie fraîche

     

    On gravit l'étage des illusions

    Qu'on voudrait éternel

    Sans tourner le regard

    Pour oublier le vent

     

    Pour arrêter ce tournoiement

    Qui fait glisser le temps

    Les amours d'un instant

    Poursuivis, rattrapés

     

    Par cet éclat d'obus

    Sur sa ligne tracée

    Qui atteint le cœur

    Finalement


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  • Défaite

     

    Maintenant que tu t'es débarrassé de moi

    Me voilà embarrassée de trop de moi

    Les mains toujours pleines

    D'une errance au hasard

    Avec en partage, ce rien

     

    Des miettes au fond des poches

    Que j'envoie aux quatre vents

    En retournant 

    Quelques pas en arrière

    Au front de ma mer de sable

     

     

     


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  •  

    Toutes mes douleurs

    Magie de souvenances

    sont revenues.

     

    J'ai le sang

    qui s'égoutte

    du dégoût de mes larmes

     

    J'ai le bassin 

    En compote

    de la pauvre pomme que je fus

     

    Un demi siècle

    D'éclats d'abus

    Valse dans un coin en riant

     

    Et je n'en peux plus

    De tournoyer mon cœur

    A contre-sens des aiguilles du temps


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  • No rédemption

     

    Il m'a glacée le sang

    Il m'a stoppée

    En plein élan

    Je suis en arrêt sur le quai

    A moi de monter ou descendre

    Il n'y a pas d'escaliers

    Où se pendre

     


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  • So Heavy

     

    Comme un lierre

    Embrasse un tronc

    Comme une pierre

    Envoie les ondes de l'eau se perdre

     

    Tu es si loin

    Et moi trop proche

    Des attentats de nos fureurs

    Des attendus de nos pudeurs

     

    Toujours là pourtant, 

    Toujours las

     


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  •  

    Rêve au solution

    Que celui qui n'aime pas

    Jette la première pierre

    Contre l'agenouillé des prières

    Brise le fer des dentiers

     

    On n'en ressortira pas entier

    Même assis à contre-jour

    L'Hombre reste un miroir

     

    Toujours  fidèle 

    A ce qu'il n'apprécie pas

    Toujours pervers

    Aux revers de sa veste de combattant

    Toujours sanglant

    Aux mains vides des innocents

     

    Quelques uns, entendent

    Quelques unes, se fendent

    Dans ce bruit de vie

    Dans ce vide de nuit

     

    Quelques seulement, restent

    Rêveurs et seuls

    Au creux du val à deux balles

     


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  • Brouille on

     

    Je cherche le fil bleu

    Ouvert, en saison d'hiver

    Le Porteur d'envers

    Contre tous

    Pour débrancher tout cela

     

    J'erre entre les notes bleues

    Les fariboles farfelues

    Tissées d'affabulations du matin

    Sur ubiquités d'espoir

    Pour sortir un son qui vaille

     

    Dans tout ce fatras

    Assise sur mon fauteuil de fautes fatales

    Mes pensées se jettent hors gravité

    Dehors mes poumons éclatés

    La voie est dépavée

     

    Foutu foutoir !

    Je tiens de mes comas prolongés

    La rémanence d'anesthésies ratées

    qui tiennent mon bras armé

    et mon cœur déshabillé

     

    Je cherche le fil bleu

    Le rouge, le jaune

    Il est primaire

    Mon tri, déphasé

    Pour finir en beauté

     


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  • Capture d’antan

    A coups de lance dans le ventre

    On ne partage pas

    L'heureuse enfance

    Une épée dans les reins

     

    T'es là, rouge

    Au milieu des coquelicots

    Avec tes poésies en bleus

    Et tes bécots au ciel qui pleut

     

    Ô merveilleux nuages

    Éternels voyageurs de l'espace...

    C'est dégrisé à fond de poêle

    Quand la tempête fait rage

     

    Une tête sur des épaules

    Trop large pour supporter

    Alors, déchire le papier

    Et mâche-les bien

    Crie et croque

    Toutes ces vies

    Qui ne tiennent pas la tienne

     


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  • Gégé

     

    Tu avais l'âme de ton rire

    Des glaces en soupe

    Vieux sacripant

    Ton cœur bleu ciel de triporteur

    Est parti en maraude

    Quel jour as-tu quitté la vile ?

    Sur le bord de ta voix éteinte

    Passent des trains

    Alors, adieu Geronimo !

     

     


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  • O vive

     

    Lorsque je partirai nus pieds devant, 

    Mes enfants seront les arbres qui retiennent ma terre

     

    Lorsque je partirai désincarnée à tous vents,

    Mes amours souffleront leurs larmes sur des toiles d'épeire

     

    Lorsque que je m'en irai au loin voguant,

    Mes amis porteront ma voix au-delà du désert

     

    Trois socs creuseront les sillons où lentement,

    Je pourrai m'écouler pour rejoindre la mer.

     


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  • End

    End

    Puis, un jour, on n'ouvre plus

    Tout est déjà fermé

     

    Puis, un jour, on reste ballants

    Les bras, le bas du corps

    Et les haut-le-cœur

     

    Puis, ce jour, passe

    Devient minutes

    Sur les greffes de nos horreurs

     

    Puis, ce jour, s'espace

    En ralenti de nos envies

     

    Alors, ce jour-là

    On s'expatrie

    On annihile

    Les barrières, les frontières

     

    On redevient amibe

     

    Illustration Almacan

     


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  • Bless us everyone

    Je vais revoir à la baisse

    Ce qui blesse

    Ceux qui nous laissent

    Après 

    Tes caresses

    A peu de choses

    Mais près

    De ce qui me reste

    De l'envie

    Et de la vie.

     

    Je vais revoir nos gourmandises

    Comme un pays sans devise

    Sans

    Loin de toi

    Car la foi n'est pas ma loi

    Il fait froid

    Et je le sens

    C'est transperçant

    Sans

    Réchauffement.

     

    Je vais revoir ma copie

    La pâle ennemi

    Celle qui me colle

    C'est l'heurt

    Je retourne à l'école...

     


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  • After Two

     

    Il n'y a rien de plus

    Que je puisse défaire

    Rien d'autres que mes doigts

    Courant sur les frissons

     

    Comment dire 

    Quand les sons

    N'ont pas de ton

    Et que toute aire

    S'avère désert

     

    Et bien, je n'ai

    Que l'imaginaire

    L'image qu'hier

    Tu as laissé

    Ta lumière

     

    Le souvenir

    D'un moment vivant

    Pourtant mort

    A l'instant

     

     

     


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  • Rugissants

    J'ai attendu

    Que tu viennes

    D'être tienne

    Dans le silence

    En battant sans compagne

    Ma peau de tambour

    Ma peau épelée

    D'amour

     

    J'ai attendu

    Que tu parles

    D'avoir dans la gorge

    Ton pal

    Pour me souvenir

    De quoi le jour se pâme

    De quel effraie

    La nuit se calme

     

    J'ai attendu

    Que tu m'entoures

    Avec tes mots

    Et mon Amour

    Pour crier à m'en rendre sourde

    J'ai attendu

    J'attends

    Toujours


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  • M encore

    Si 

    Je t'apostrophe en initiales

    Encore et toujours 

    Sur nos mêmes

    Points

    ...

     

    C'est que

    Sous mon arche, il y a

    Ce qui fait briller tes yeux

    Ce qui fait mouiller tes lèvres

    Ce qui te fait pousser

    Et amplifie le chant de nos possibles

     

    C'est que

    Sous ce que j'essaime, il y a

    Cet espoir qui me gronde

    De revenir enfin

    Cette envie que tu donnes

    D'être au-delà des riens

     

    Toi,  en émoi

    Qui m'émonde

    Toi, en voix

    Qui me maintient

    Au monde

     


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  • Elles ne concourent pas toutes

    Elles explosent

    Elles s'exposent, certes

    Mais hors des lignes

    Sans out timing

     

    Je veux te dire

    T'enfouir

    Au-delà des trous terreux

    Mais en-deçà des boues

    Et des silencieux

     

    Je veux te porter

    Au domaine des Dieux

    Laisse-moi te pendre

    A mes bottes de sept lieux

     

    Si vouloir n'est pas 

    Au plaisir des yeux

    Laisse-moi au moins

    Recevoir tes vœux

     

    Fais celui de ne point

    Etre autre

    Enfin si fin

    A disparaître

     

    Bien au-delà du choix

    Ne crois pas que nos volontés

    Soient fêtes 

     

     


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