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A rebours
Ce matin tu te lèves
Et ta main en appuie sur mes seins
S'accroche aux rêves
De mes lèvres qui ne te disent rien
Du lent sevrage de ma peau
Ce matin, tu me pries
D'avoir mon retour guerrier
De ce que je gagne à crier
A l'assaut
Ce matin, je viens
Me frotter à tes mots
Dans la chaleur de mes eaux
Ce matin, je t'écoute
Dans cette étreinte un peu floue
Ce matin, nos vides sont plein de sens
Lorenzo Bernini
Le rapt de Proserpine
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