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Ex-nihil-O
Ce que j'en dis de moi ou de la pluie, ne sont guère que des gouttes de vie.
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Par Liv s.m. le 17 Février 2022 à 22:07
Aucune distance
Rien que des liens
Des nœuds, entrelacements
De toutes les racines du monde
On ne sépare pas le fil de la corde
L'eau du sang
La couleur du lavis
Nous sommes esclaves
Les uns des autres
Rien ne se rompt
Tout tient bon
Le corps sans vie
Reçoit les larmes
Comme la terre, la pluie
Nous sommes tous
Des induits
Dans ce monde fini
Sans mots, le geste suffit
Les regards sont médium de nos esprits
Tu as posé ta tête entre mes mains
Tu as laissé ma main enserrer tes pattes
Nos cœurs pris au piège
De l'éternel fini de nos vies
Je vous conduirai
Jusqu'à l'onde
Je vous suivrai aussi
Dans la tombe
Crédit photo : angélique Simon
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Par Liv s.m. le 26 Janvier 2022 à 23:59
Je pèche
Je lance des fils sans hameçons
Je ne veux pas blesser
Je ne veux plus m'écorcher les doigts
A démêler des lignes
Qui ne sont ni droites
Ni ne veulent se courber
Pour voir ce qu'il y a côté
Je pèche
En aveugle, sourde aux plongeons
Muette devant les ondes
Qui s'égarent, s'éloignent
Ne jamais se croisent
Je ne veux plus nager
En marécages
Sans rien devant
Mes arrières pataugeant
Je pèche
Un couteau entre les dents
Ma brasse est coulée
L'eau me concentre
Je m'y noierai bien volontiers
Mon corps est un désert
Enlève tes mains
Tu vas me découvrir
Laisse les flots m'ensevelir
Tu vois, je pèche
Pour me sauver de la marée.
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Par Liv s.m. le 29 Novembre 2021 à 21:27
T'effacer?
Je ne suis pas une ardoise
Seule la mort efface
Fait disparaitre les morts des vivants
Quand les vivants sont morts
A combien se comptent-on !
Aux milliers de fourmis
Aux milliers des espèces
Qui sur le même pan terrestre
Sacrifient leur vie
Pourquoi perdure leur particularité
Qui sommes-nous
Pour revendiquer en nombre et en suprématie ?
Nos ombres et nos lâches inerties
Je ne suis qu'un iceberg
Et mon fond est l'océan
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Par Liv s.m. le 23 Juin 2021 à 18:33
Mes carnets de vies lasses
Qui toujours ressassent
Les mêmes exactitudes
Les mêmes exploits de solitudes.
Je laisse aux vents
Mes mots inaperçus
A tous mes amours déçus
Par ce cœur imprudent.
Rien n'était prémédité
Sur ma mer d'incertitude
Je n'ai été qu'une goutte oxygénée
Que les marées exsudent.
Je n'ai jamais trouvé
Vair qui ne blesse mon pied
Ni hache pour découper
Ce cœur entêté,
Toujours préoccupé et insensé
A s'éprendre des plus brisés
M'envoyant rouler sur leurs rochers qui blessent
Pour à la fin m'engluer dans leur laisse.
Il faudra bien un jour, que je décide
De retourner dans ces hauts fonds
Pour retrouver ce bas qui m'élide
De ce poème bien trop long.
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Par Liv s.m. le 12 Avril 2021 à 23:41
Je me suis incessamment remise en question
Tant que j'ai la forme d'un point d'interrogation
De la tête accrochée au crochet du boucher
Jusqu'aux pointes des pieds en suspend éthéré.
Autour tourne l'assourdissant et lent vacarme
Qui m'éclipse dans les vents aux nouveaux charmes
Niant les riens pour tout dire à bout de soupirs
Caché derrière mes pousses et brindilles de rires.
Que retrouves-tu dans la fureur de vivre ?
Nourritures? plénitudes? Aucune exactitude :
A l'oubli des lendemains futurs, tu t'enivres.
Toi, qui vérifie mes blessures hémistiches
Compte pas à pas mon rythme mélodique :
On n'est jamais plus libre que la tête sur un pic.
Dessin : Olivia Madec 2018
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Par Liv s.m. le 28 Mars 2021 à 23:26
Je suis triste
Si triste de mon sort
Qui interdit mon cœur
Aux lueurs que j'aime
Si triste de voir se clore
Les feux et les éclats
Même quand vient l'aurore
Même en dessous des draps
Je suis triste quand je suis du doigt
Le point où le soleil se pose
Qu'il ne m'éblouisse pas
Qu'il reste fosse-repose
Je suis triste
Que mes bras n'élèvent pas
Ni ébats, ni débats
Que leurs paumes à plats
Vers le ciel
Vers le bas
Ou de côté
Où tout tournoie
Ne prennent, effleurent à peine
Ce qui ne touche à rien
Une vaine éclatée de chemins
Je suis triste de tout cela
Je suis triste, si triste
D'être éloignée de toi.
illustration : gravure Salvatore Dali
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Par Liv s.m. le 21 Octobre 2020 à 23:34
Si j'avais voulu te meurtrir
J'avais les armes
Si simple de s'en servir
De les tourner, retourner
Tout contre soi
Et hors la loi
J'aurais fourbi et aiguisé
Au lieu de subir
L'expiration des colères
Ce bruit assourdissant
Où tout le corps se pétrifie
Ainsi que l'esprit
Où l'espoir de se sauver s'enfuit
C'était un règlement de contes
L'explication horizontale
D'une équation non résolue
Mystère et boulets de canon
On est toujours dans cette cour de récréation
On n'a toujours pas appris cette multiplication
Et les additions se payent toujours en soustraction
Toujours nuit
La même démonstration
Mathématique
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Par Liv s.m. le 15 Octobre 2020 à 00:46
Je tâtonne à mains nues
Sur ta peau inconnue
Et mes bras en miroir
M'enserrent dans les tiens
Là, où l'intimité s'éclot
Là, où mes chaleurs de cœurs
Se joignent à ton désir de corps
Que les foudres de tendresses
Coupent quelques têtes
Aux hydres de l'amour
Le temps d'un silence
Que le délassement s'impose
Que le délaissement
Mette un temps
Genou à terre
Victime de cette trop petite mort
Un simple soupir avant la double note
Une pause de respiration intérieure
Et, toi, abandonné
Qu'importe les bombes du passé…
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Par Liv s.m. le 19 Septembre 2020 à 23:30
Marche avec moi dans ta tête
Ne retiens pas les croisées qui t'arrêtent
Il y a l'air, la mer et les requins
Chacun son rôle, chacun son chemin
Cours en devançant les cimes
Le passé est une barque qui s'abîme
A chaque pas prononcé, tu exprimes
Les pensées que tu cueilles en intime.
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Par Liv s.m. le 27 Août 2020 à 03:56
Indéfiniment le présent se méprend
Glisse vers l’œil
Kaléidoscopique de ses possibles
Impossibles désirs
De mes doigts qui n'enserrent qu'un souffle
De mon cœur qui bat son tempo monocorde
De ma peau qui ne ressent plus la bruine
De mon désir qui ne produit plus d'épi
Alors qu'au dehors
Gronde le vent
Pleure l'orage
Fleur de vie et de saccages
Tu me vois pleine ou flétrie
Je n'ai pas eu le temps de vieillir
Il n'a pas plu sur mes fleurs
Il n'a pas coulé de larmes sur mes rages
Mes pages sont vides et sans partages
Mais pas plus sages
Les rivières s'enfuient avec leurs bagages
Le temps court trop vite
Pour que je le rattrape
Bloquée dans vos bocages
Alors qu'au dehors
Gronde le vent
Pleure l'orage
Fleur de vie et de saccages
Tu me vois pleine ou flétrie
Je n'ai pas eu le temps de vieillir
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Par Liv s.m. le 24 Juin 2020 à 21:54
Est-ce que mon corps s'adaptera
A ces infinités de rondeurs rebondissantes
Il me semble que je serai autant
Liaison que scission d"atomes
Autant d’amoncellements
que de palpitations
Mais peut-être que le blanc
Ne se lie au noir que par des conciliations
De deux JE qui ne veulent pas se taire
Ce serait bien-être
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Par Liv s.m. le 8 Juin 2020 à 21:44
Tu n'as jamais été là quand je t"attendais
Tu n'es plus là maintenant
Alors que que je t'appelle encore
Mes cris se perdent
Toujours au fond des abîmes
Maman
Mes larmes se mouillent incessamment
Sur tes joues sans sourires
Dans cette anse imaginaire
Je reste accrochée à ta dérive
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Par Liv s.m. le 5 Juin 2020 à 02:06
Depuis quelques matins
Je me réveille dans des bras
Qui ne sont que des draps
Ils ont la lourdeur
Et la douceur nécessaires
A tromper mon sommeil en éveil
Depuis tous ces matins
En réalité de rien
Je renoue mes fibres
Avec...
Le rude et le brut du quotidien
De l’être emmêlé de tant d'impossibles
Dans sa chrysalide d'espoir
Vain ?
Je me sens plus infime
qu'un grain
Plus intime
qu'un moi
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Par Liv s.m. le 18 Mai 2020 à 23:01
J'aimerais trouver un être
Qui me quête comme un Graal
Qui transcende, entende,
Me propulse dans un présent tendre
Je suis vidée d'humeurs
comme si j'avais reçu la saignée
Raclée des temps passés
Qui me laissait au mur collée
Aujourd'hui encore, je n'en finis pas
De m'y cogner
Aucune sortie n'est indiquée
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Par Liv s.m. le 18 Mai 2020 à 01:54
Il y a cette balle ennemie
Toujours prête
et ce corps en cible
Parfaite
Dans cette âge de l'apparence
Nécessaire pour apparaître
Ou disparaître
En roulé-boulé
Puis à l'âge de la victoire
Qui déforme la chair
Pour donner
La vie fraîche
On gravit l'étage des illusions
Qu'on voudrait éternel
Sans tourner le regard
Pour oublier le vent
Pour arrêter ce tournoiement
Qui fait glisser le temps
Les amours d'un instant
Poursuivis, rattrapés
Par cet éclat d'obus
Sur sa ligne tracée
Qui atteint le cœur
Finalement
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Par Liv s.m. le 17 Mai 2020 à 03:17
Maintenant que tu t'es débarrassé de moi
Me voilà embarrassée de trop de moi
Les mains toujours pleines
D'une errance au hasard
Avec en partage, ce rien
Des miettes au fond des poches
Que j'envoie aux quatre vents
En retournant
Quelques pas en arrière
Au front de ma mer de sable
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Par Liv s.m. le 15 Mai 2020 à 13:39
Toutes mes douleurs
Magie de souvenances
sont revenues.
J'ai le sang
qui s'égoutte
du dégoût de mes larmes
J'ai le bassin
En compote
de la pauvre pomme que je fus
Un demi siècle
D'éclats d'abus
Valse dans un coin en riant
Et je n'en peux plus
De tournoyer mon cœur
A contre-sens des aiguilles du temps
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Par Liv s.m. le 26 Avril 2020 à 23:52
Il m'a glacée le sang
Il m'a stoppée
En plein élan
Je suis en arrêt sur le quai
A moi de monter ou descendre
Il n'y a pas d'escaliers
Où se pendre
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Par Liv s.m. le 26 Septembre 2019 à 08:17
Comme un lierre
Embrasse un tronc
Comme une pierre
Envoie les ondes de l'eau se perdre
Tu es si loin
Et moi trop proche
Des attentats de nos fureurs
Des attendus de nos pudeurs
Toujours là pourtant,
Toujours las
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Par Liv s.m. le 28 Août 2019 à 17:21
Que celui qui n'aime pas
Jette la première pierre
Contre l'agenouillé des prières
Brise le fer des dentiers
On n'en ressortira pas entier
Même assis à contre-jour
L'Hombre reste un miroir
Toujours fidèle
A ce qu'il n'apprécie pas
Toujours pervers
Aux revers de sa veste de combattant
Toujours sanglant
Aux mains vides des innocents
Quelques uns, entendent
Quelques unes, se fendent
Dans ce bruit de vie
Dans ce vide de nuit
Quelques seulement, restent
Rêveurs et seuls
Au creux du val à deux balles
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Par Liv s.m. le 16 Mai 2019 à 12:54
Je cherche le fil bleu
Ouvert, en saison d'hiver
Le Porteur d'envers
Contre tous
Pour débrancher tout cela
J'erre entre les notes bleues
Les fariboles farfelues
Tissées d'affabulations du matin
Sur ubiquités d'espoir
Pour sortir un son qui vaille
Dans tout ce fatras
Assise sur mon fauteuil de fautes fatales
Mes pensées se jettent hors gravité
Dehors mes poumons éclatés
La voie est dépavée
Foutu foutoir !
Je tiens de mes comas prolongés
La rémanence d'anesthésies ratées
qui tiennent mon bras armé
et mon cœur déshabillé
Je cherche le fil bleu
Le rouge, le jaune
Il est primaire
Mon tri, déphasé
Pour finir en beauté
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 9 Mai 2019 à 00:18
A coups de lance dans le ventre
On ne partage pas
L'heureuse enfance
Une épée dans les reins
T'es là, rouge
Au milieu des coquelicots
Avec tes poésies en bleus
Et tes bécots au ciel qui pleut
Ô merveilleux nuages
Éternels voyageurs de l'espace...
C'est dégrisé à fond de poêle
Quand la tempête fait rage
Une tête sur des épaules
Trop large pour supporter
Alors, déchire le papier
Et mâche-les bien
Crie et croque
Toutes ces vies
Qui ne tiennent pas la tienne
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 11 Mars 2019 à 22:13
Tu avais l'âme de ton rire
Des glaces en soupe
Vieux sacripant
Ton cœur bleu ciel de triporteur
Est parti en maraude
Quel jour as-tu quitté la vile ?
Sur le bord de ta voix éteinte
Passent des trains
Alors, adieu Geronimo !
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Par Liv s.m. le 6 Mars 2019 à 20:33
Lorsque je partirai nus pieds devant,
Mes enfants seront les arbres qui retiennent ma terre
Lorsque je partirai désincarnée à tous vents,
Mes amours souffleront leurs larmes sur des toiles d'épeire
Lorsque que je m'en irai au loin voguant,
Mes amis porteront ma voix au-delà du désert
Trois socs creuseront les sillons où lentement,
Je pourrai m'écouler pour rejoindre la mer.
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 2 Novembre 2017 à 19:29
Puis, un jour, on n'ouvre plus
Tout est déjà fermé
Puis, un jour, on reste ballants
Les bras, le bas du corps
Et les haut-le-cœur
Puis, ce jour, passe
Devient minutes
Sur les greffes de nos horreurs
Puis, ce jour, s'espace
En ralenti de nos envies
Alors, ce jour-là
On s'expatrie
On annihile
Les barrières, les frontières
On redevient amibe
Illustration Almacan
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 6 Octobre 2017 à 21:25
Je vais revoir à la baisse
Ce qui blesse
Ceux qui nous laissent
Après
Tes caresses
A peu de choses
Mais près
De ce qui me reste
De l'envie
Et de la vie.
Je vais revoir nos gourmandises
Comme un pays sans devise
Sans
Loin de toi
Car la foi n'est pas ma loi
Il fait froid
Et je le sens
C'est transperçant
Sans
Réchauffement.
Je vais revoir ma copie
La pâle ennemi
Celle qui me colle
C'est l'heurt
Je retourne à l'école...
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 28 Septembre 2017 à 23:10
Il n'y a rien de plus
Que je puisse défaire
Rien d'autres que mes doigts
Courant sur les frissons
Comment dire
Quand les sons
N'ont pas de ton
Et que toute aire
S'avère désert
Et bien, je n'ai
Que l'imaginaire
L'image qu'hier
Tu as laissé
Ta lumière
Le souvenir
D'un moment vivant
Pourtant mort
A l'instant
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 13 Septembre 2017 à 22:35
J'ai attendu
Que tu viennes
D'être tienne
Dans le silence
En battant sans compagne
Ma peau de tambour
Ma peau épelée
D'amour
J'ai attendu
Que tu parles
D'avoir dans la gorge
Ton pal
Pour me souvenir
De quoi le jour se pâme
De quel effraie
La nuit se calme
J'ai attendu
Que tu m'entoures
Avec tes mots
Et mon Amour
Pour crier à m'en rendre sourde
J'ai attendu
J'attends
Toujours
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 4 Septembre 2017 à 20:26
Si
Je t'apostrophe en initiales
Encore et toujours
Sur nos mêmes
Points
...
C'est que
Sous mon arche, il y a
Ce qui fait briller tes yeux
Ce qui fait mouiller tes lèvres
Ce qui te fait pousser
Et amplifie le chant de nos possibles
C'est que
Sous ce que j'essaime, il y a
Cet espoir qui me gronde
De revenir enfin
Cette envie que tu donnes
D'être au-delà des riens
Toi, en émoi
Qui m'émonde
Toi, en voix
Qui me maintient
Au monde
votre commentaire -
Par Liv s.m. le 7 Août 2017 à 20:10
Elles ne concourent pas toutes
Elles explosent
Elles s'exposent, certes
Mais hors des lignes
Sans out timing
Je veux te dire
T'enfouir
Au-delà des trous terreux
Mais en-deçà des boues
Et des silencieux
Je veux te porter
Au domaine des Dieux
Laisse-moi te pendre
A mes bottes de sept lieux
Si vouloir n'est pas
Au plaisir des yeux
Laisse-moi au moins
Recevoir tes vœux
Fais celui de ne point
Etre autre
Enfin si fin
A disparaître
Bien au-delà du choix
Ne crois pas que nos volontés
Soient fêtes
votre commentaire
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