• Déni de violence

    Déni de violence

    Pendant que je te faisais violence, que je marquais ton corps des bleus de mon regard.

    Pendant que j'attachais la corde à ton cou réticent, pour m'y suspendre et m'y pendre.

    Pendant que je fermais ta bouche avec mes ironies, mes rires et mes mots les plus tendres.

    Pendant que je liais tes mains si forts qu'elles ne tremblaient pas par hasard.

    Pendant tout ce temps, tu as fermé les yeux, dans la fuite, dans l'oubli, dans la peur d'être malheureux.

    Pendant tout ce temps, j'ai refusé de voir, de savoir et de croire : tu m'avais condamné à être ton bourreau et je n'y ai vu que du feu.


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