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Oh, my god !
Je voudrais pouvoir dire :
Je t'ai noyé dans un flot d'actualité
Tu es mort, je t'ai tué.
Je ne veux plus ni te voir, ni te croire
Ni boire aux flots de ta mémoire.
Mais la réalité est pire :
Regarde comme tes yeux me descendent
Avant même que je puisse me défendre.
Tes lèvres se délectent d'avance
En s'humectant de ma déchéance.
Comme si c'était un jeu :
Tu es si fier de toi
De ta victoire sur moi
De ma souffrance
Et de ton innocence.
De la fumée sans feu :
Je ne suis rien de plus qu'un objet
Une chose passée, un ancien projet
Sur lequel tu t'es attardé un instant
Et que tu as balancé à présent.
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