• Bad

    Je voudrais tenir toutes ces mains avec les miennes que je n'ai pas su tendre. Les caresser, sur ma joue les poser. Parce que si je ne suis pas douce, je peux être tendre.


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  • Parfois, les mots n'ont plus le même sens. Lorsqu'ils te touchent, ce sont avec leur corps. Ce sont des mots mouvants qui vont et viennent et, parfois même, qui se noient d'une bouche à l'autre.


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  • On prétend que poser les bonnes questions évite les mauvaises réponses. Mais lorsqu'il est question de les poser .. de questionner, de soumettre le sujet à la question, c'est l'hérétique qu'on brûle au fer rouge, c'est l'écolier qu'on accule au tableau, c'est l'homme mis devant les faits que l'on tient au collet.

    L'effet de la question n'est pas bon même lorsque sa cause est juste.


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  • Moi, j'aime bien rire... mais voilà, si je ris de tout et de rien, je suis irréfléchie.... si je ris à tort et à travers,  je suis inconséquente... Si je ris de toutes mes dents, j'ai l'air de mordre... Si je ris trois fois par saccades de deux, je suis cynique ...et si je ris toute seule, je suis une folle...C'est à pleurer.


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  • Ma vie me gonfle... J’ai bien essayé d’être anorexique. Mais je n’aime pas vomir. Quant à arrêter de manger, je n'ai pas assez de volonté. Je ne suis pas non plus dépressive et j'ai cessé de fumer depuis des années. Reste mon Apollinaire que j'apprends par cœur les soirs d'hiver.


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  • Je n'ai pas pu l'aider, je n'ai pas su l'aimer, bien comme il faut, ni pas, ni pas trop. Et voilà : les voici partis, à deux, sans un mot, sans m'avoir rien appris. Ils n'ont rien dit, comme si aimer ne m'était pas réservé. C'est un peu comme une question qui reste suspendue et à laquelle personne , jamais ne répond.  Ne reste que l'interrogation, le point et moi, qui n'ai pas pu l'aider, qui n'ai pas su l'aimer comme il faut, pas assez ou bien trop.


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  • Fuir le regard pour éviter l'affrontement. Fuir le contact pour éviter de se battre. Fuir, ne pas voir, courir, éperdument, sans se retourner, fuir, encore et toujours, jusqu'aux points de fuite de nos perspectives humaines...

    ou se soumettre...

    ou se battre.


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  • Pourquoi ne pas dire tout simplement " j'aime pas ta tronche" ?  Parce qu'à tourner comme ça autour des mots, on va vraiment finir par se la foutre dessus, la tronche !


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  • Je n'ai aucun style, si ce n'est caméléon : j'écris sans autorisation.


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  • N'être qu'une erreur, une faute de frappe dans votre cours de vie, une balle net qui ne marque aucun point, un papier gras de plus sur le bord de votre route.... c'est une erreur, ça aussi.


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  • Les mots doux, trop doux, font si peur. Ils bercent si doucement la violence. C'est un tutoiement tellement intime. On s'endormirait presque sous leurs injonctions, oublieux des cadres, des distances "respectueuses". On baisserait sa garde à les entendre ainsi. Même dos au mur sans être désarmée, jusqu'à terre je me laisse glisser quand je les entends murmurer.


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  • Certains sont dans la douceur de leurs souvenirs, d'autres dans la violence de leur devenir...

    Mais tous, présentent les mêmes symptômes... Cœurs qui battent à sortir des poitrines, visages qui s'écoulent sur des lèvres tremblantes, fièvres, convulsions, tétanies... putain de maladie !


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  • L’abandon d’un corps n’est rien: c'est vite fait, rien d'oppressant. Regarde le peu de poids que tu portes sur ta poitrine, c’est parce que seuls tes bras et tes jambes le supportent. C’est un poids mort, un corps, juste ça. Alors, que l’abandon d’un cœur…
     

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  • Rien de tel qu’employer des moyens détournés lorsque l'on ne veut pas aborder le problème de front et il se trouve que nous avons un goût commun pour les sex-toys. C’est, au final, un moyen efficace et relativement neutre d’arriver à mettre fin à nos faims respectives. Nous sommes en totale fusion sur ce sujet.


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  • C’était  Dimanche. Le voisin d’en face devait, comme d’habitude, se rincer l’œil derrière ses rideaux tirés, car moi, je n’en avais pas. Le dimanche, c’est la fête du voisin d-en-face, parce que je n’arrive pas à m’habiller ce jour-là. Le jour du seigneur, on ne travaille pas...


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  • Ce n’est pas uniquement mon physique qui attire les regards, mais ma façon un peu provocante, je l’admets, de le mettre en scène. J’attise dans le public, et plus particulièrement auprès des hommes d’affaire et des femmes actives de ma génération, tour à tour, convoitise et réprobation. C’est une de mes addictions.


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  • Bi

    Mon orientation sexuelle suit les inclinations de mon cœur amoureux et non le contraire…


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  •  

    J’ai perdu tant d’amis, tant d’amants, de joies, de rires, d’envies, de plaisirs

    J’ai gagné tant de poids, tant d’années, de savoirs, de tentations, de désirs

    Qu’en enfer,  ce sont les autres que j’attends

    Comme on attend le paradis.


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  • http://dai.ly/x230kr


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  • On me dit : « Laisse passer le temps ». Mais ai-je vraiment le temps ?

    Si je lui laisse, au temps, le temps : le temps qu’il passe,  je ne l’aurais pas senti passer. Le temps d’attendre autant de temps et il aura filé.

    Si c’est pour me dire finalement « Mon temps s’est écoulé au fil du temps sans un ressenti. » Bah, oui puisque j’attendais durant tout ce temps, j’attendais qu’il passe… Alors,  autant ne pas vivre !  

    On me répète : « Laisse passer le temps ». Mais y aura-t-il une vie après ma mort pour rattraper ce temps perdu ? 


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  • Qui sont ces hommes qui, à force de couvrir chaque parcelle de leur peau, s’ignorent en tant qu’hommes ?


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  • Tourner en dérision  ce qui n’est pas dérisoire, montrer le ridicule de ce qui est dramatique, c’est un moyen de survie lorsque vivre n’est pas suffisant.


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  • Je ressens une joie sauvage, même si j'en bave… parce que je parviens à n’être plus occupée totalement. Le siège est terminé. C’est une sacrée victoire. Le cœur en feu et le cerveau en vrille, il faut encore pourtant que j’aille battre campagne, que je brûle mes champs, que je saborde ma flotte. Parce que, je le sens, il est là, à ma porte. Il me guette, il m’attend.

    Qui a dit que j’étais ma meilleure amie ?


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  • Si tu deviens rebelle, tu redeviens belle…


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  • Mais si, toutes les filles attendent leur prince charmant… Et même si elles redoutent que ce ne soit, en fait, qu’un affreux crapaud, elles ouvrent leur porte à chaque fois que le facteur sonne…ça ne fait pas un pli.

    Elles espèrent, bien sûr, être pour lui, l’unique, la poule aux yeux d’or, pas comme toutes ces poules qui cocottent là-dehors.

    Elles s’empêchent de ronfler, essaient de ne pas dire trop d’âneries au cas où, on ne sait jamais, ce serait lui, là, dans leur lit.

    Allez ! Toutes les filles en pincent pour ce beau futur, se saignent les jours de pleine lune, se bercent d’illusions perçues à l’œilleton de leurs fantasmes.

    Toute leur vie de fille passe d’incarnations en incantations de ce miracle de grand A. Elles épousent, enfantent, patientent et, finalement, passent leur vie enfermées à double tour dans la plus haute tour de leurs espoirs.


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  • http://www.jukebox.fr/jacques-brel/clip,vieillir,vz50p.html

    Aujourd’hui, ma mère s’est battue avec une de ses colocataires, comme une chiffonnière. Elle a accueilli mon père en lui parlant "wouatère", c’est normal : il la fait chier depuis des années. Elle répète après moi toutes les phrases que je lui dis et les ponctue d’un « de toutes façons, j’m’en fous » et lorsque je plonge mes yeux dans son regard aveugle, j’aperçois tout le désespoir de cette vérité.

    Ils disent que ma mère a le cœur solide et le cerveau reptilien, qu’elle n’est malade, ni d’Alzheimer, ni d’autres choses. Elle, elle dit uniquement "j'suis fatiguée" à longueur de temps.

    Ma mère est simplement vieille. Parce que la vieillesse, c’est ça : ce n’est pas une maladie, on en meurt difficilement et il n’y a aucune sérénité là-dedans, ni intérieure, ni extérieure.


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  • Lorsque ton monde se remplit de « merci », qu’il te noie d’exclamations ravies, qu’il t’englue de louanges. Lorsque tu sens que tes contrariétés focalisent la terre toute entière, que tu touches du doigt l’universalité et que les grains de poussière qui dérangent, tu peux les souffler d’un revers de langue…

    Tu as deux solutions : soit tu laisses ton cul sur ce trône… soit tu te bouges les fesses, ma belle, et tu deviens rebelle.


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  • Sans un mot, ça te jette dans un monde parallèle, un monde « à la power rangers » : c’est en carton, c’est moche et complètement ridicule. Toi, tu n’es qu’un bouffon dans ce décor en toc. Une poupée pitoyable dans une fiction de série B.


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  • Non, parfois, même ce non-là n’existe pas, se renie du langage. Il n’a rien dit, ne dira rien. Et pour une fois, même le silence ne veut rien dire, rien dire qui soit sémantiquement sensé. Ni oui, ni non, un jeu à la con.


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  • A force de chercher à en faire le tour, on finit par comprendre qu’on est au cœur des situations. Alors,  il n’y a plus rien pour nous sauver. La seule fin possible, c’est la nôtre.


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