• Sans dialogues, mais avec échanges, confrontations et combats de langues : J'ai trouvé la recette d'une vraie salade artistique, un régime efficace contre les maux d'autrui, parait-il. Bon. Je vais tester et je vous redis.


    votre commentaire
  • On se balade… les uns avec nos poubelles de sentiments moisis, les autres avec nos sacs à remords noués à regret; Tous, avec nos casseroles bringuebalantes au bout de nos bras ballants, qui n’enserrent qu’un temps les corps fluides et distants de nos rencontres éphémères. On se trimballe avec nos cœurs battant la chaussée, la campagne. On avance avec tout ce qui nous éloigne de nos vies, de nos râles, de nos simples ballades qui courent contre le temps. Même si on a cru en être venu à bout, on se balade au son harmonisé des discrets crissements de nos semelles,  toutes chargées des boues de nos passés. Oui, même si on les a nettoyées.


    votre commentaire
  • Désolée… suis trop occupée à l’être.


    votre commentaire
  • Je  n'ai pas été sage. Pardonne, pardonne-moi. Enserre mes poignets de tes doigts et serre, serre-les dans tes mains, que je vois tes veines saillir sous l'effort, que je vois ton  regard irradier mon corps.


    votre commentaire
  • C'est marrant, c'est un truc, ça rime avec amour, mais ça n'a rien à voir.
    Ça rime avec toujours, mais c'est rarement le cas,
    C'est pas que c'est lourd, mais pour la plupart, c'est à pas voir,
    Surtout si ça sort comme ça, d'un vieux placard.

    votre commentaire
  • Sur sa taille, j'ai appuyé ma main.
    Dans mon dos , il a posé la sienne.
    J'ai plié, comme le roseau.
    Je n'avais pas de plan, ni de sentiment, à ce moment.
    Juste un élan, c'est suffisant. 
    Les battement de mon cœur n'était pas feints.
    Je sentais ses lèvres sur les miennes.
    Dans ma bouche, l'odeur de sa peau.

    votre commentaire
  • On a été « aimants» et non amants.  Et ce « i » est Important pour moi. Il fait toute la différence et toute la valeur de ce que, moi, j’ai mis dans cette histoire. Je ne veux pas que tu le démolisses comme ça , sur un coup de colère, ou parce que c’est Interdit, Impossible, Inavouable… Tu vois , il est déterminant ce « I » : ne l’enlève pas.


    votre commentaire
  • L'ignorance est l'arme de destruction uni-personnelle universelle. C'est l'arme des pleutres, des bien-pensants, des croyants. C'est l'arme qu'emploie toute normalité pour réduire à néant  ce qui peut en sortir, ce qui tente de vivre en dehors. On ignore la pauvreté, on ignore les souffrances, on ignore les contradictions, les malfaçons, les contres et les non-conformes. On ignore tout ce qui peut  être suspecté de déroger à l'ordre universellement admis et auxquels on appartient. L'ignorance permet de broyer toutes  les subversivités. Elle les détruit  sûrement et implacablement  dans sa fission atomique. Elle se sert des silences, des non-dits, des dénis : c'est la botte secrète par excellence.


    votre commentaire
  • J'aimerai croire comme certains que les erreurs de la vie nous font avancer, nous évitent de retomber, au gré du temps qui passe, dans les mêmes ornières. Que l'on apprend pour son bien des maux de son passé. Mais ce que j'observe, c'est que l'on chemine de répétitions en répétitions, que nos gammes chromatiques, même si elles donnent à priori l'impression de produire un autre mélange, nous resservent au final les même mélodies. Notre évolution est si lente et notre vie si courte.


    votre commentaire
  • Je me souviens de mes quelques éclairs de compréhension comme d'un déchirement. A chaque fois, quelque chose se cassait, une idée s'envolait, un espoir s'évanouissait, une relation se fracturait. Il fallait ensuite pelleter les débris, creuser encore parmi les éboulis pour agrandir la faille, le passage vers cet autre chose, tenaillée par la peur de ce que j'allais dévoiler, espérant que ce chemin mènerait bien quelque part.


    votre commentaire
  • J"aime bien croire que l'âge rend plus sage, parce qu'on a plus d'expériences, plus de connaissances, plus d'intelligences... le côté inexorable, fatal, génétiquement inscrit de la relation causale entre le temps et l'évolution. J'ai des raisons de croire que plus on croît, plus on y croit.


    votre commentaire
  • Ma mise lui a tiré un sourire. Pour une fois, je passe devant et je ne manque pas la marche. Je n'ai pas fait d'impair, rien à dire, mon parcours est nickel. Je donne l'impression d'être "aware", je roule des hanches, je baisse les cils avec la lumière, je suis à deux doigts de remporter le gros lot. 


    votre commentaire
  • Nom

    Je vis dans la peau d'une Sale Menteuse, d'une vil et Sordide Manipulatrice.


    votre commentaire
  • "Mais peut-être n'est-ce tout simplement pas acceptable, qu'il faut en ces lieux s'en tenir à l'adoration de votre personne. Si j'ai manqué, donnez-moi le fouet, le martinet, mais de grâce, ne me retirez pas...."


    votre commentaire
  • Tout le monde connait ce grand placard où l'on peut fourrer plein de bazar. Il est assez haut, assez costaud pour entasser toutes les attentes, tous les questionnements, tous les espoirs. Au-delà de sa porte, peut-être, elle ou lui sera là aussi, mal rangé, mal coiffé mais ouvrant une infinité de possibilités. Je suis déjà devant la porte, minuscule homoncule, terrassé, la main prête à tirer sur la poignée. Mais si j'ouvre et que tout s'effondre, qu'éclate le verre, qu'explosent les images. Elle ou lui, tué, blessé, broyé par l'appel du vide. Peut-être, mieux vaut laisser tout ceci en suspend, la main effleurant juste la poignée, sans chercher à pousser au-delà.


    votre commentaire
  • J'aime l'idée d'être facteur d'étoiles, mêmes obscures.

     


    votre commentaire
  • Ce soir, j’hésite encore à paraître.


    votre commentaire
  • L'unité déconcertante de nos nudités concertantes.


    votre commentaire
  • Anamnèse

    Tu as oublié le « Je »

    Planète majeure de ton système

    Et voilà que tu te perds

    Que tu te trompes d’objet

    Que tu oublies les majuscules

    Que tu t'oublies en minuscule


    votre commentaire
  • Lorsque je me lance dans une série d’abdos, mon esprit suit mes tensions musculaires, et réciproquement

    Lorsque je me lance dans une conversation, mes mots suivent mes silences, et réciproquement.

    Si je voulais décrire  ce qui existe dans la relation virtuelle, c’est justement ce qui n’existe pas, et réciproquement.


    votre commentaire
  • Petit problème de communication : nous n’avons ni l’image, ni le son… Piégeant, en effet, le verbal sans son complément indispensable, le non-verbal. Lorsque l’on n’a pas tout le sens, ça part souvent dans tous les sens…


    votre commentaire
  • On me l’a posé, là, comme un traquenard. C’était si évident, si redondant, que je n’y ai pas cru. Et je me suis encore fait avoir.


    votre commentaire
  • Désolée… suis trop occupée à l’être.


    votre commentaire
  • J’aime bien ces histoires de grand pardon. J’aime bien cette image  de système, très solaire, où notre planète personnelle serait éclairée par notre mémoire des planètes amies et des planètes ennemies. J’aime bien ce rêve où l’on est  toujours main dans la main avec soi-même, sans éclipse, en pleine conscience de nos orbites. J’aime bien ces grands espoirs qui traversent les espaces dans la paix sereine du grand vide spatial. J’aime bien respirer cet air si rare en oxygène que je ne risque pas de le vicier de mon gaz carbonique. J’aime bien, oui, j’aimerai bien flotter moi-aussi dans la béate attitude, me dire que je n’ai pas enfanté pour rien, finalement : que tout peut être vraiment mieux, qu’il y a de l’espace en chacun pour relier tous nos "je".


    votre commentaire
  • "- Tu as un moment ?". J'ai à peine compris le sens de sa question. Je n'ai entendu que ce tutoiement. Cette convention qui, nécessairement, doit abolir les distances, réduire les méfiances, donner aux échanges une teneur plus intime. Ce leurre du tutoiement, parce que , finalement,  dans 99 % des cas, l'autre reste inconnu et la relation s'avère nulle et non avenu.


    votre commentaire
  • Puis je me suis retrouvée avec ce morceau de papier, coincé  entre mes doigts serrés. Un petit mot, comme au temps du Lycée. Je ne pouvais pas résister. A 16 h 30 tapante, au lieu de prendre à gauche, je pris à droite jusqu'au lieu indiqué. J'avais une chance sur je ne sais combien de le retrouver , lui. Ce mot, pouvait être de n'importe qui. Mais, parfois, on ne rencontre pas les gens, on les voit : il m'attendait sur le parking.


    votre commentaire
  • "Etre jeune, c'est avoir un esprit qui calcule et un cœur qui ne calcule pas."

    H. Bazin


    votre commentaire
  • J'avoue : je me suis réveillée du mauvais pied, ce matin. J'ai fait un mauvais rêve : celui de tes yeux qui disent oui et de ta bouche qui dit non.


    votre commentaire
  • Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises fêtes... Les choses que vous faites, c'est un fait, bonnes ou ou mauvaises, il faut s'y faire : on ne peut plus les défaire une fois faites!

    Fffff....

     


    votre commentaire
  • Il y a des personnes qui te font réfléchir et qui réfléchissent tes pensées. Là, il peut y avoir les prémices d'une communication.

    Il y a des personnes qui pensent et qui réfléchissent le fond de ta pensée. Ce n'est pas partagée, ce n'est que réflexif.  On y peut voir la prémisse de l'autocratie intellectuelle.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique