• Bad image

     

    Est-ce que je peux?

    Est-ce que d'un doigt je peux te frôler là?

    Tu attends ça

    Ma main sur toi

    Et moi

    Moi je ne peux pas

    Pas t"effleurer

    Sans t'effrayer

    Pas t"aimer

    Sans nous tuer

     

    Body Sculpture, 1972. Hans Breder

     

     


    votre commentaire
  • Par foi OnEstStupide

    Je t'ai crue

    Quand tu m'as dit aimer 

    Pour le plaisir d'aimer

    Je t'ai crue

    Quand tu m'as dit

    Que tu aimais ce moi

    Que moi je n'aimais pas

    Je t'ai cru quand tu m'as dit

    Que tu ne m'obstruerais pas

    Ni en visions, ni en mots

    Que tu acceptais de boire

    De te saouler dans mon miroir

    Je te croyais tu vois

    Alors que je n'ai jamais cru

    Ni en dieu, ni aux vertus 

    Je t'ai cru toi

    Je ne sais pourquoi

     


    votre commentaire
  • Reversion

    Que tu me roules

    A l'interieur 

    Que tu me coules

    Au même endroit

    OUI

    Que tu me refoules 

    Dans un endroit

    Qui n'est pas moi....

    Ca nous coule, oui

     

     


    votre commentaire
  • Fuck yeah

    Touche ma peau

    Entre deux mots

    Elle sera plus bavarde

    A main basse

    Encore plus hard

    Si tu la rythmes

     

    Photo : Laurent Baheux

     

     


    votre commentaire
  • Pour ça

    Si tu sais mieux que moi

    Qui je suis

    Si tu prévois

    Où je vais

    Si tu définis 

    Ce que je pense

    Si tu ressens

    Ce que je dois être

    Si tu dis être savant

    Des vérités de mes émois

    Alors, moi..

    Je suis quoi ?

     


    votre commentaire
  • Trésorerie

    Je recompte

    Par jour

    Par heure

    Toutes les secondes

    Qui sont à moi

    Où il n'y a pas  l'ombre de toi

    Je décompte

    Chaque matin

    De mes sommes

    Ces  rêves

    Où tu es  roi

    Toujours surprise

    Au bout du compte

    De me trouver en équilibre

    Pas de reste, pas de solde

    Encore pour ce moi-là

     

     


    votre commentaire
  • Les choses que l'on ne dit pas

    Ne sont ni petites ni tous bas

    Elles se posent

    Sur nos lèvres closes

    Et attendent

    Attendent qu'on les suspende

    A nos portées

    Dans l’écriture 

    De nos silences

     

     

     


    votre commentaire
  • Il pleut

    Deux toi à moi

    Je t'énumère

    De mes émois

    Je te chuchote

    De mots qui glissent

    Entre mes cuisses

    Je t'y love

    En crissant sur la glace

    Je te profère

    Comme à dessein

    Je t'investis

    D'espoirs compte-gouttes

     

    Je ne pleure pas, non

    Je m'exsude de mes sens

    Je me dissous

    Pour ne pas être sus

    Il n'y a que moi qui tombe

    Là, dehors...

     

     


    votre commentaire
  • Je resterais silencieuse

    Dans cette interrogation

    Entre la détresse de ton corps en apnée

    et l'inanité de ma tendresse distancée

    Est-ce que mes caresses 

    Sont un mauvais sort ?

    Puis-je être un baume

    Sans être tigresse ?

    Dis-moi

    Mes mots sans peau

    Est-ce qu'ils te blessent ?

    Faut-il que je disparaisse?

     


    votre commentaire
  • Heures de marée

    Nos désirs sont des vagues

    A lames , ils nous emportent

    Nous coulent en hors

    De nos raisons.

     

    Nos désirs sont vagues

    Ils ne sont qu'un remous

    Ne durent qu'un aller

    Et n'ont pas de retours.

     

    J'ai l'écho de ta voix qui s'éloigne

    Ma main sur ta bouche

    Pour ne pas t'appeler.

     

     


    votre commentaire
  • J'aime aussi quand tu te retires

    Quand tu ne laisses plus

    Entre mes mains

    Que l'odeur saline de tes reins

     

     


    votre commentaire
  • Je ne guérirai pas de toi

    C'est impossible

    Tu n'es pas une maladie

    Toute les blessures que tu m'as faites

    Se sont cicatrisées

    Avec le temps

    Ma peau est redevenue lisse

    Et tu t'y glisses

     Aussi à l'aise

    Que ce poinçon

    qui m'a défoncé le cœur

     

     


    votre commentaire
  • On tourne en rond

    Cache-toi

    Manœuvre au noir

    Ne sors pas du placard

    Ne montre pas

    Ce qui s'écoule

    Ce tapis rouge

    Où tu t'assoies

    Même si ça te fait mal

    Tais-toi

    Laisse-les dans ta gorge

    Ces mots foncés

    Ne les divulgue pas

    Tu sais qu'une fois sortis

    Ils vont prendre la main 

    Pour t'étrangler

     


    votre commentaire
  • Toi

    M'ange-moi

    Mêle-ange nous

    Entre nos cous

    De gris ou de blanc

    Dégrisons-nous

    De nos accolades de fous 

    Je ne suis pas d'humeur

    A mettre les voiles

    Sur mon impudeur

    Mon ange

     

     

     

     

    Photo Elisheba


    votre commentaire
  • Aurais-je dû te l'écrire noir sur blanc

    Avec des mots que je sens

    Qui sans toi me quittent

    M'envoient en l'air

    Dans tous mes sens

    Que je devance.

     

    Pouvais-je te le montrer en noir et blanc

    Sans cliché à retirer

    En clic-claquant

    Sans rien laisser

    Au développement

    Aucun argent

     

     

     

     

     

     

     

    Photo : Anne Barlinckhoff


    votre commentaire
  • Dernier métro

    Ne va pas t'imaginer 

    Que la moindre pensée

    Puisse t'être destinée.

    Même les yeux fermés

    Je pourrais dessiner cette porte

    Derrière laquelle je te tiens enfermée

    Derrière laquelle on ne t'entend pas crier

    Tu n'existes que dans un passé

    Que j'ai déjà oublié

    Tu es dépassée

    Le temps roule trop vite

    Pour toi, petite

     

     


    votre commentaire
  • Je vais quitter cette route maintenant

    Sans prendre à droite, ni à gauche

    Sans traverser

    Pas même une larme

     

    Crédit photo : Elisabeth Ladwig


    votre commentaire
  • Illimité

    Dans mon intime ligne de mire

    Rien ne vient en butée sur l'horizon

    Point de suspension

    La gravité m'aimante

    A ce désir puissant

    Que rien n'enferme

    Pas même le temps

     

    Ne crains pas 

    Que ton corps me cache

    Que tu sois une attache

    Vole avec moi

    Tes mains sont mes ailes

    Elles me portent au devant

    Elles ouvrent mon printemps

     

    Illustration : Ph Loriana Cicchini


    votre commentaire
  •  

    Non, rien ne sonne, rien ne retentit

    Pas de gong de minuit

    Pas de klaxon

    Pas de mouvements ralentis

    Ça ne tourne plus

    Ni en rond, ni en trente-cinq

    C'est parti en coupes 

    Plus d'échos dans les monts

    Plus de son dans les mots

    Y'a arrêt de l'image

    Sur ta rage

     

     


    votre commentaire
  • Ce que j'ai vu de toi

    Continue à cheminer

    A tracer, à creuser

    Son sillon dans mes pensées

     

    Je crois un jour le contrôler

    Mais dès que je crois oublier

    Il me revient

    Par morceaux

    Des éclats de vers de toi

     

    Un geste, un son, 

    Ou simplement ton prénom

    Aucune raison 

    N'atténue tes résonances.

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    On se laisse envahir

    Nos attaches, fils aux pattes,

    Nous menottent

    Nos paroles, nos fausses notes

    Cousent ensemble

    Nos fils blancs

    On se laissent mourir

    Poussés dans les précipités

    De chimies chimériques

    Nos contre-collés

    Ne font pas pour autant décoller

    Nos répliques mécaniques

    On se laisse enterrer

    là où l'on est tombé

    On est un seul 

    Avec ou sans nos ombres

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Laisse-moi m'empreinter dans tes bras

    Sans emprunter ta vie

    Sans avoir à me discréditer

    Sans avoir d'autre débit

    Que la joie de me savoir serrée


    votre commentaire
  • Mise de base

    Il ne s'est pas volatilisé, non : il est là. Je le sens  sous mes doigts. En chaud, ou tiède plutôt, sans relief en tous cas. Il fait nuit, mais peut-être pas si noir que ça. En fait, c'est moi qui ne veut pas ouvrir les yeux. Ça l'oblitère, cette obscurité. Il n'existe pas tant que je ne lui prête pas mes yeux pour être. Je lui administre le traitement des cauchemars. Tiens, mange-moi ça, c'est un juste retour des choses. Une visée d'effet boomerang, en pleine face. C'est moi la mad, maddy's, un max de piles. Je suis chargée ce soir. Ça bourdonne jusque dans mes bases. Le cou, les poignets, ça me burine les seins, je suis rechargée au sex-appeal.

    Tu peux y aller, mec. Secoue ce que tu veux, c'est linéaire pour moi.

     

    Jeff Koon "Balloon swan"


    votre commentaire
  • What crisis ?

    Aurai-je le courage

    De relever le gant

    De laver de front

    Mon linge à souillures

    D'affronter mes blessures ?

     

    Porterai-je mes arcs ?

    Triompherai-je de mes parques ?

     

    J'en soupire

    Je crains le pire

    Et le meilleur qui serait

    En fumée là-derrière

     

    Signeras-tu l'arrêt

    Des trêves de nos pas ?

    De mes dits de porcherie

    Qui ne s'en dédisent ,

    Est-ce que tu as envie ?

     

    J'en soupire

    Tire en premier, je t'en prie

    Décharge-moi cette arme

    Sans percuter mon âme

     

     


    votre commentaire
  • Silence  radio

    Chut...

    Je tombe en buée

    Couchée sur ta peau

    Ma voix flutée

    Frissonne sur ton ventre

    Ecoute...

    L'essoufflement de mes mots de chaleur

    Que je célèbre du bout des lèvres

    Un doigt en sursis

    Jusqu'aux extrémités

    De nos émissions fortuites 

     

    Photo : Flo Follow

     

     


    votre commentaire
  • Etre un homme et se suffire de soi

    Ne pas attendre d'autres prolongations

    Ne pas s'entendre uniquement prononcer

    Etre émoi

    Sentir ses pieds

    Là, bien ancrés

    et  sa tête tiraillée

    Vers les fontes du soleil

    Pouvoir s'inspirer

    Du corps de ses pensées

    Et expirer

    Les pensées de ses sens

     

    Etre un homme en conscience

     

     


    votre commentaire
  •  

    J'ai eu ces espoirs le soir

    Et ces larmes de nuit

    En équilibre

    Jamais assurée

    Toujours en suspens

    Entre cils et  paupières

     

    J'ai eu cet âge là

    Que mon corps souffrait de ne pas voir

     

    J'aurais pu y croire

    Au moins à cet instant là

    Oui, mais voilà

    A cet instant-là, tu n'y étais pas

     

     

     

    equilibrio by roberto manzano


    votre commentaire
  • Gamer's

    Il suffit de peu

    Pas besoin de tout qui ne mènent à rien

    Seuls suffisent les riens

    qui font nos tout.

     

    Une annonce,

    Une couleur,

    Un agencement de lignes,

    Un horizon , des courbes,

    Et toi, 

    Et tes sourires subtils

    qui suffisent

    Dans ce vent

    Toujours tournant

    A aller de l'avant.

     

    Je ne suis pas pressée

    Je goûte mon attente

    Avec ton atout

    Qui me donne la main.

     

     

     


    votre commentaire
  • Cette nuit, je me suis reposée

    Mais je n'ai pas dormi

    J'étais à t'écouter

    Dans les grondements d'orage

    J'étais à te toucher

    Avec des bruits de pluie

    J'ai fait ma louve

    A laper chaque goutte d'eau

    Qui tombaient de ta peau.

    A chaque éclair, je revenais

    Au début de mes visions nocturnes

    A tes lèvres dont je rêve.

     


    votre commentaire
  • Sur le même T'M

    Il a une quête

    Il n'est pas contenté

    Pas du genre à s'arrêter

    Aux plaisirs que l'on dit simples

    Parce qu'ils distraient l'ennui

    Il a des visions

    Qui portent ses élans

    C'est un homme incomplet

    Jamais suffisant

    Toujours en équilibre

    Qui chasse ses plénitudes

    Dans les sommets

    Dans les déserts

    Cet homme-là me plait

    Parce qu'il est imparfait

    Ses caresses sont tâtonnantes

    Étonnantes

    C'est un guerrier avide de sens

    De sentiments

    Si doux, si calme,

    Si posé entre mes lèvres.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique