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Par Liv s.m. le 21 Juillet 2015 à 22:07
Rends toi contre moi
Là écoute
Nos peaux se disent quelque chose
Un secret qu'elles suçotent
sans qu'on en mâche un mot
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Par Liv s.m. le 21 Juillet 2015 à 21:19
Quelle potion m'as-tu fait boire ?
L'amertume de ma bouche tue
Fait mouche
Et j'exhale de vaines exultations
Sans espoirs
Dès que je salive un peu
Ton poison me cloue
Au pilori des fous
Alors je clos mes lèvres
Suspend le souffle de mes tempêtes
En attendant
De renaître
... peut-être
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Par Liv s.m. le 14 Juillet 2015 à 01:09
Je ne sais pas trop ce que la nuit va encore clapoter dans mon dos
Des mots sombres, cachés, de ceux qui tournent en vrille dans le cerveau
Tes cris ne dessinent pas la même ancre même s'il sont noirs de maux
Dans ces eaux d'ombres, je ne sais plus trop
Tes échos ne résonnent pas si tendres, je me sens en distance tendue
Comment s'aimer si le moment venu on ne parle que des autres
Entre d'eux pas de nous
Crédit Photo : Elisheba
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Par Liv s.m. le 11 Juillet 2015 à 23:48
Je veux croiser nos fers de mots, nos faire de peaux
Je veux m'immerger dans tes sons et tes onomatopées
Je veux explorer les lisières de ta grammaire cartographiée
Je veux articuler les bruits froissées de ta bouche
Je veux ânonner tes coups de bélier
Je veux me répéter à l'infini dans tes miroirs ouverts
Comme une vache qui rit
Je veux être fluent même si ce n'est pas sérieux
Savoir parler tes reins, tes mains, tes pleins
Avec ma langue maternelle
Je veux qu'au cours charnel
Tu me places en premier.
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Par Liv s.m. le 11 Juillet 2015 à 23:03
En quelques phrases, je me déphase
Me voici lasse et ici
Daniel Trindade :"Transición" (Arte digital) No será la imagen una síntesis de la afectividad y del saber? JPSartre
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Par Liv s.m. le 11 Juillet 2015 à 18:52
Mon désir d'un soir, mes caresses d'un jour
Rien ne reste tard quand il s'agit d'amour
Je t'aime tant dans l'instant
Oui, profitons-en
D'être deux au même moment
D'être les deux points
De nos conjugaisons présentes
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Par Liv s.m. le 11 Juillet 2015 à 15:51
Mon M n'est ni possessif, ni exclusif
Mon M n'est pas récessif mais actif
Il se donne lui-même et se sème
Mon M est exponentiel de thèmes
Mon M s’attrape et s'étreint d'un même élan
Il prend son temps, marche sous le vent.
Mon M se pend aux monts d'or
Mon M est un jeu de paumes qui s'explorent
Il est un tout dans mon rien
Il est mon M et le sien
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Par Liv s.m. le 8 Juillet 2015 à 21:44
Et j'embrasserai ton cœur lourd de pierres
Non pour le faire taire mais pour m'y plaire
Ta liberté m'éclaire
Elle me donne l’énergie d'être moi
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Par Liv s.m. le 8 Juillet 2015 à 14:03
Je voudrais savoir si dans tes yeux
Je serais aussi belle que dans tes mots
Savoir si je pourrais emporter tes espoirs
Les porter du matin jusqu'au soir
Jusqu'au coucher de nos plumes
Savoir si je peux être ta soie
Une auteure à portée de ta voix
Un corps où te poser quelquefois
Je voudrais savoir ça
Je voudrais ça, te voir...
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Par Liv s.m. le 3 Juillet 2015 à 22:53
Je vais continuer d'écrire
En appuyant sur la mine
Je vais continuer de produire
Mon essence en grandes pompes
Je vais continuer d'articuler
Mes mots silencieux
Pour apaiser tes jours
Pour réjouir tes nuits
Et aussi pour te dire que je t'aime.
Daniel Trindade : "Sueño ocre" (Arte digital)
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Par Liv s.m. le 3 Juillet 2015 à 09:55
Ce matin, je prendrais bien un peu de lien
Quelle chance j'ai !
Je te lis et me relie à toi
Je goûte du bout des lèvres ces si jolis morceaux
Plus besoin de sucrer mon café !
Je tourne, je mélange
Tes sons dans les miens
J'échange mes tartines
Comme si tu étais là
Un coup toi, un coup moi
Je les trempe dans nos verves
Ça me brûle la langue
J'ai les papilles en feu...
Il faut que je te boive un peu
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Par Liv s.m. le 3 Juillet 2015 à 00:36
Il faut que tu saches que quand je te parle à Toi
Ce n'est pas avec l'espoir que tu le vois.
Tu me nies, tu ne m'édites pas
Toi, le seul que je peux nommer comme ça
Mon Prince à moi
Toi, dont j'ai seulement rêvé les baisers
Toi, que j'ai voulu délivrer
Déliter de mes pensées
Quand je dis Toi, ce n'est pas à un autre
C'est un terme qui t'échoie
et que tu ne partages pas
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Par Liv s.m. le 3 Juillet 2015 à 00:13
Je garde tes mots bien au chaud
Avec d'autres grandes et petites choses
Que j'ai rangées en cônes
Juste derrière le miroir ou j'habite
Je me passerai de sentir, de m'ouvrir, de le dire
Vivement en vivance, je resterai virtuelle.
Rien pour toucher de mes yeux les tiens
Rien pour noyer dans tes mains mes riens.
Mais, de conscience plénière
Tu es déjà derrière ma chair
Au sein de mon imaginaire
Et je sais, qu'il est loin de se taire,
Lui, même si tout est silencieux
il restera licencieux.
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Par Liv s.m. le 2 Juillet 2015 à 23:37
Non, mais là depuis des heures, je n'en finis plus de m'écouler
Comme si toutes mes poupées s'étaient complètement liquéfiées
Qu'il ne restait plus que la plus petite, la toute petite,
La minuscule matriochka,
Celle de mon âge des larmes
Celle qui n'avait pas d'armes
A qui l'on disait je t'haine
Et qui entendait je t'aime.
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Par Liv s.m. le 2 Juillet 2015 à 22:18
Toi, je te vois accroché aux basques de cette femme affamée
Comme Pantin Premier, persuadé de partager les droits du même chemin
Toi, sacrifiant tout autour pour faire place à ses pieds
Elle, ne te donnant rien d'autre que l'illusion de ton propre destin.
Toi, décharné, désincarné, si blanc dans ton effacement
Elle, puissante, rebondie, bien nourrie,
Savourant sa victoire et dégustant goulûment les fruits de ta gloire.
Toi, récolté au prix de son pouvoir.
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Par Liv s.m. le 2 Juillet 2015 à 13:41
Je ne suis pas dans l'histoire de vos maux appropriés
Même si j'en connais bien la rengaine
Je n'ai pas de réalité dans vos mondes croisés
Je ne suis que des mots que tu aimes
Et lorsque l'on m'absente de ma feuille de papier
Là, je n'existe plus
Je suis gommée, dégommée,
En boule au fond du panier.
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Par Liv s.m. le 2 Juillet 2015 à 01:01
J'y reviens, sans arrêt ou après chaque
Chaque fois que j'arrête, j'y retourne
Pour jeter un œil, voire lire entre les lignes,
Chercher, si par hasard, caché quelque part,
Tu n'aurais pas laissé traîner une piste,
Ou bien toi
Ou un mot
Le signe d'un mot
L'entrelacement d'un signe
Un feu vert qui me dirait comme ça en clignotant
Que tu existes.
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Par Liv s.m. le 1 Juillet 2015 à 23:36
J'ai ce goût amer de fer
J'aurais presque pu le faire
Gratter la case à découvrir
Transformer une rêverie en souvenirs
Avec au milieu l'entre-nœud du plaisir.
" Tu bats de la semelle, c'est trop tard
Il ne viendra plus ton rancard
T'es pas encore trop moche
Mais ton temps t'est déjà passé sur le corps
Allez rentre les pieds dedans chez toi
Et cesse de rêvasser, il viendra pas "
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Par Liv s.m. le 1 Juillet 2015 à 22:33
Toi que j'ai aimé, à en oublier les passés,
aussi simplement prononcé qu'un mot mûr et gorgé
Toi que j'ai tant aimé, à ne pas respirer,
à m'évanouir d'apnée, sans parvenir à retenir mes pensées
Toi que le mot aimer a tant importuné, à me faire dériver,
à me faire dévisser, même pas retenue par ma corde pendue
Toi qui m'a réveillée, seulement réveillée, juste réveillée
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Par Liv s.m. le 29 Juin 2015 à 23:36
Quand tu m'a regardée la dernière fois
Quand tu m'as croisée au fer blanc de ta peur
Tu savais ce que tu refusais
Alors pourquoi me faire payer ton leurre
Me battre de ta fureur
Si ce n'est pour t'interdire encore
De tomber dans l'horreur de ma sueur.
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Par Liv s.m. le 29 Juin 2015 à 00:06
Je te suis
Du verbe être en suivant ton verbe.
Je me coule dans tes mots
Comme dans un bain chaud.
Ça mousse mon ego
Ça trempe mon caractère.
J’affûte mes résistances
Quand tu me chauffes à blanc.
Il y a cette alchimie des magies,
C'est physique, ces algorithmes qui s'animent.
Ça se croque en images de synthèses.
Toi seul, sais ce que je vois ici.
.
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Par Liv s.m. le 25 Juin 2015 à 23:38
Cherche homme ou femme
Peu importe
N'ayant pas de principes
Sans pour autant les renier
Ayant l'ambition pratique
Du bonheur avec heurts
Ne vivant pas en rêve
Mais revivant sans trêve
Avec exaltation et pardon
Avec exultation et don.
Cherche âme non sœur
Mais que je reconnaîtrais par cœur
Pour croiser faire et être
Et plus si nécessaire.
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Par Liv s.m. le 25 Juin 2015 à 22:53
Voilà ce qu'il voulait
Il faut que vous le sachiez
Nul besoin de sang, de coups ou de lésions
La violence peut être sans
Privée d'elle-même
Voilà ce qu'il disait
De ma liberté, de mes amis,
De toutes personnes qui m'importaient,
De ma vie,
Privée.
La violence peut être sans à-coups
Sans trace
Très floue
Tout en menaces
Et contre cela
Rien n'est efficace.
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Par Liv s.m. le 25 Juin 2015 à 22:38
Il y avait cette chose pure
Et là je ne mentais pas
Pour moi, cela n'avait rien
D'une sordide aventure.
Ta main tremblait compte-gouttes dans mon sang
Ou l'inverse, peu importe
J'avais trop peur, tu vois
De ce diamant dont la dureté
M'était accordée sans pouvoir être jouée.
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Par Liv s.m. le 25 Juin 2015 à 22:20
Eh, tu sais quoi ?
Tu sais ce qu'il m'a dit?
Que je partais en chasse,
Comme une chienne que je suis.
Ouais, voilà avec quoi je vis
Depuis tant de décennies :
Un chasseur qui me tient fermée
Dans le chenil de ses bontés
Un maître qui me tient en laisse
A l'aune de ses envies
Il n'y a aucun sujet à développer
Que deux objets à séparer
Peinture : jarek puczel
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Par Liv s.m. le 24 Juin 2015 à 23:59
Tu vois aujourd'hui je me dis
Que tu n'aurais pas dû faire ainsi
Que c'est bien peu m'octroyer de vie
Que de te soumettre à ce que je t'ai dit.
Ce départ, tu ne l'as pas subi :
Tu l'as saisi
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Par Liv s.m. le 24 Juin 2015 à 23:38
C'est désagréable de savoir
Que ce que l'on donne de soi est jeté sans histoire,
Non, vraiment
S'apercevoir que nos parties intimes,
Nos morceaux de cœur sont si légers
Qu'ils pèsent si peu de poids
Qu'on peut même s'abstenir
De soupeser leur perte et leurs émois.
C'est surprenant de voir qu'il est tellement facile
De ne pas s’embarrasser d'une mesure si furtive
Dans le temps et le sang
Ça ne vaut pas un sens
Ni dans l'un , ni dans l'autre.
Soit.
Ne réponds pas.
Ma parole ne vaut sans doute pas ton détour.
Mes questions, tes attentions.
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Par Liv s.m. le 24 Juin 2015 à 23:14
Je mets sur ma table
Sans sel de toi
Sans mie de ton pain
Mon assiette affamée
Sans rien pour la rassasier.
Il ne reste pas une miette
De nos menues esquisses.
L'eau, le vent,
Les éléments
Ont effacé nos traces
Englouti le festin
D'Ys et d'ici
Dans d'autres fonds de vies.
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Par Liv s.m. le 23 Juin 2015 à 23:35
Même invisible, je sens l'intérieur de tes jambes
L'intensité de tes yeux
Qui me plante de la racine aux cieux
Le simple décor se remplit
Même vide, même silencieux
De ta voix, de nos deux fois deux mains
Qui ne se touchent pas.
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Par Liv s.m. le 23 Juin 2015 à 22:01
crédit photo : Elisheba (http://elishebaphotography.e-monsite.com/)
Allez, je vais faire comme si tu m'avais dit oui
Comme si tu avais accordé tes modes de pensées
Comme si tu m'avais accordée la grâce de t'aimer
Et que tu ne m'avais pas torturée toute une année.
Je vais faire comme si tu n'avais rien omis
Comme si tu avais parlé à l'infini
Tendu l'oreille, touché du doigt
Ce que j'avais à noter de toi.
Allez, je fais faire comme si tu avais compris
Ce que je ne pouvais plus taire
Ce cadeau que je pensais te faire
Sans ruban, simplement.
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