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Par Liv s.m. le 3 Février 2015 à 22:20
Comment as-tu pu, toi, abuser mes sens à ce point ?
Revenir, maintenant, aux abstinences qu'il m'a fallu mettre en place pour me punir de mes croyances, pour réajuster ma vision à d'autres normes, les tiennes, les vôtres. Me voir enfin telle que je parais à la lumière de mes jours présents et à venir : Vieille, abîmée, grasse, bouffie, dégueulasse.
Comment pourrais-je croire que je puisse être regardée à nouveau ? Mon miroir secoue la tête et il a bien raison.
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Par Liv s.m. le 3 Février 2015 à 22:09
Il n'en sait rien et n'en veut rien savoir. Il ne lit pas ce que j'écris pour lui et il n'est surtout pas là où je suis.
Peut-on démontrer qu'il n'en a rien à faire ?
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Par Liv s.m. le 3 Février 2015 à 22:05
J'étais jeune et je t'aimais de manière non raisonnable, de façon non commerciale, d'un amour hors de prix qui n'était pas dans mes moyens : sans chair et trop cher.
Comme un objet hors de portée, tu m'as laissée tomber par terre et je me suis brisée. Je n'ai pas recompté les morceaux, je crois que j'en ai égarés.
Depuis, les heures, les jours, les mois, les années passent et je ne parviens toujours pas à me réparer. J'ai pourtant utilisé toutes les boites à outils que j'ai pu dégoter, des plus rustres au plus expertes, des plus rudes au plus douces. Je suis passée de mains en mains, de rien en rien. J'ai même donné, dessous les tables, pour voir si ces jeux-là m'apporteraient d'autres chandelles. Mais aucune source de jouvence n'a jailli, et aujourd'hui, je suis toujours aussi abrutie.
J'étais jeune et j'ai vieilli, comme tous les amours de la vie.
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Par Liv s.m. le 2 Février 2015 à 22:59
Pourquoi tout ceci ne me met-il pas en colère ?
Une bonne colère noire, derrière laquelle tout disparaît, qui occulte passé, présent, futur. Une juste ire, histoire de dire, penser, agir de manière juste, comme il faut justement réagir lorsqu'on vous fait injure. Cette colère qui tire d'elle-même sa puissance et sa haine. L'autre côté de la pièce : celui qu'il fallait laisser caché, celui où il ne fallait pas entrer sinon pour tout perdre.
Pourquoi je ne l’atteins pas?
Peut-être est-ce parce que je n'aimais pas, comme ça, comme un amour à mort, celui des amoureux,
Peut-être est-ce parce que j'ai aimé plus doucement, plus entièrement dans, et non pas pour, les sens. Des sens qui m'interdisent la colère et me privent de haine, mais ne m'indiquent aucun autre chemin.
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Par Liv s.m. le 2 Février 2015 à 22:49
Il y a des avantages à ne pas remplir son espace. Par exemple, cela vous permet de hurler sans qu'un écho vous renvoie la pareille.
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Par Liv s.m. le 2 Février 2015 à 22:35
Il n'y aurait dû avoir que toi et moi dans ce secret-là. Mais, j'ignore pourquoi, tu l'as mis sur la place publique et tu as jeté la première pierre. Tu m'as jeté au visage les mots de la foule et tes silences. Tes silences qui rendaient plus sonores encore les rires et les bruits alentours. Tes silences qui te protégeaient des accusations et t'érigeaient en victime.
Tu m'as abandonnée sur cette place, seule et désemparée, à cent lieux de me douter que c'était là, le lieu de mon exécution. Le procès a été vite mené : j'étais celle qu'il fallait lapider, liquider, enterrer sous les coups, les injures, tout objet pouvant se trouver à portée.
A force de chocs répétés, ma vision s'est éclaircie. Le voile de sang est devenu brillant et j'ai vu.
J'ai vu tes regards qui venaient me chercher irrésistiblement avec ce désir dedans, pour, le lendemain, aller te plaindre de ma présence trop pressante, trop pesante.
J'ai vu tes élans que je croyais stoppés par une juste retenue, trouver, le lendemain, l'excuse que j'avais tout inventé.
J'ai vu tes mots tendres glisser dans la clandestinité et, être, le lendemain, déformés, remplacés et reniés avant le chant du coq.
J'ai réalisé que tu m'avais donné tous les signes d'un sentiment sincère, pour, le lendemain, prétendre le contraire.
Maintenant, je suis là, ce jour, en cet instant, ici et encore debout, je ne sais comment, bleuie de coups.
Mes yeux t'accusent de faux-semblants. Je n'ai pas l'ombre d'une preuve, mais j'attends : vas-tu stopper ce bain de sang ?
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Par Liv s.m. le 2 Février 2015 à 22:28
On ne peut pas parler sous le coup de l'émotion. Il n'y a pas assez de mots ou trop. Et que dire d'autres que des banalités trop petites pour pouvoir chausser ces textes de sept lieues.
Tu es une sorcière des mots. A un autre siècle, tu aurais fini sur le bûcher, sans vanités.
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Par Liv s.m. le 1 Février 2015 à 21:27
Ce qui serait pervers,
Au-delà de ta colère,
C'est que tu n'aies réellement
Éprouvé aucun sentiment.
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Par Liv s.m. le 1 Février 2015 à 21:19
Aujourd'hui, j'ai bien envie de tremper ma plume à l'encrier de ton sang. Je me sens sanguinaire dans l'incendie indécent de tous ces mots sans voix. Je sais trop que tu ne m'écoutes pas.
Aujourd'hui, je ressens à nouveau ce besoin de frotter ma peau à l'essence de mes maux. Sans mauvais jeu de mots. Tu es l'unique source de mon mal et quoique je fasse, je ne m'en détache pas.
Aujourd'hui, je pourrais bien être téméraire et sauter dans le vide temporel de cette absence qui n'existe que par ton oubli.
Si je chute en silence, peut-être aurais-je droit à l'amnésie.
Mais si je crie, tu devras en payer le prix.
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Par Liv s.m. le 30 Janvier 2015 à 22:55
A quelques atomes près
On aurait pu se rencontrer
On aurait pu toucher du pied les étoiles
Joindre nos mains
Et ne plus se chercher
Mais il y a cette manie de tout contrôler
Croire qu'on est seul détenteur de l'histoire
Pourtant
Si nos danses sont synchrones
Nos gestes ne sont pas symétriques
Il y a trop de paramètres
Dans nos jeux de mimes
Et toujours là-dedans
Un tiers détonateur qui fait sauter la mine
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Par Liv s.m. le 29 Janvier 2015 à 22:20
Ils sont vieux et ils sont dans la merde. Au sens figuré, comme au sens propre... quoique propre est ici une figure non appropriée : est-ce qu'une merde est propre ?
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Par Liv s.m. le 29 Janvier 2015 à 22:13
Je te cherche partout.
Je cherche ton odeur dans les draps que je froisse, dans le linge immaculé comme le froid de mes nuits où je fais l'ange sans rien toucher.
Je cherche la saveur de ton corps dans un fantôme que j'étreins contre ma peau glacée.
Allongée, je bats des pieds, des mains, des bras, des paupières, toute entière prisonnière, vaincue sans avoir pu combattre.
Je te cherche partout.
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Par Liv s.m. le 29 Janvier 2015 à 22:07
Laisse ton regard couler de côté, ta réponse à peine soufflée, si épurée que les sons se distendent dans l'espace, comme un soupir.
Laisse, je vois ton regard brûler entre tes cils noirs et dans le miroir, s'étirer, inassouvies, tes lèvres pleines dans un sourire.
C'est suffisant, pour moi, pour l'instant. Si présent, qu'il me remplit. Je me dis que ce ne peut pas être ni mieux , ni pire.
Je ferme les yeux. Je ne laisserai personne prendre mes sens pour son empire.
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Par Liv s.m. le 29 Janvier 2015 à 22:00
Regarde-toi dans le miroir de mes yeux,
Tends ta main que je vais prendre sans la retenir,
Donne ton cœur que je vais consoler sans le faire battre,
Laisse ton corps être touché sans craindre de devoir aimer,
Je suis une habituée de la non-réciprocité.
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Par Liv s.m. le 28 Janvier 2015 à 22:10
Tu te menaces d'extinction, au lieu de laisser à ta faim, le soin de te mener doucement à l'assouvissement. Tu as investi un seul et unique objet de cette finalité.
... Pose-le.
Va sur la grève, assieds-toi au-delà de ce que laisse la mer et pose cet objet. Laisse le vague l'entourer, les vagues le cerner et l'emporter. Laisse-le partir au gré du ressac. Laisse-le disparaître au fil de l'eau. Laisse-toi le perdre de vue.
... Puis, souviens-toi.
Souviens-toi que tu as faim.
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Par Liv s.m. le 28 Janvier 2015 à 21:50
Je me souviens de toi, perdant contenance.
Je revois tes yeux se remplir de larmes.
Je me revois te dire que tu pouvais partir.
J'ai encore là, fichés dans la poitrine, les coups de couteaux que m'ont coûté chaque mot. Si je t'ai fait de la peine, ce jour-là, pour ta délivrance : sache que moi, je me suis arrachée le cœur.
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Par Liv s.m. le 28 Janvier 2015 à 21:43
Il y a dans ce grand ensemble vide une partie d'absence, et dans cette absence, une partie d'attente.
Une fois les sous-ensembles résolus, la fonction de l'ensemble sera nulle : je pourrais enfin passer à un autre problème.
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Par Liv s.m. le 28 Janvier 2015 à 21:36
Pour nous retrouver, il faudra bien qu'on aille se chercher envers et contre nous, aux endroits où l'on s'était perdu.
Pour nous retrouver, il faudra que l'on se reconnaisse, parmi tous et devant nos nouvelles têtes, parce que nos masques ne nous protégeront plus.
Tout ceci, pour peut-être ne pas ou ne plus retrouver de nous et rester inconnus.
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Par Liv s.m. le 27 Janvier 2015 à 22:00
Dire, je gagne en liberté, libérée de ces maux contenus depuis tant d'années
Narrer, la part des vécus que j'ai enterrée, la part non-conforme de mes erreurs
Raconter, je gagne en souvenirs, j'alourdis ma valise, je tisse mes heures
Mettre sur papier, comme on organise un voyage, lister, pointer, pour ne rien oublier
Puis partir, repartir, debout sur mes pieds retrouvés
Un jour, c'est certain....
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Par Liv s.m. le 27 Janvier 2015 à 21:56
Je n'ai pas encore lâché, pas encore abdiqué. Ma couronne d'épines est devenue un lierre qui me lie toute entière. Mais qu'importe ! Du moment que je me sens vivante. Du moment que je m'écoule et que coule mon sang.
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Par Liv s.m. le 27 Janvier 2015 à 21:51
Je ne sais pas si je vais tenir la distance. C'est déjà compliqué de retenir le temps.
Je ne sais pas si j'aurais la force d'un zola.
Mes mots sont comme le vent :
Ils s'en vont en tempête, passent trop hauts au-dessus des têtes.
Ils me délitent et m'éparpillent un peu partout sur la planète.
Je ne crois pas qu’Éole sache lire ces mots-là.
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Par Liv s.m. le 27 Janvier 2015 à 21:47
Il y a aussi le désir.
Il tend et suspend. On évite de se dire qu'il se pend à nos bras.
Ce sont les regards cachés, les regards évités qui en transportent le poids.
Dans l'effort pour le retenir là, la peau brille, les poings se serrent.
On ne baisse pas sa garde : on le tait, on le garde en cachette.
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Par Liv s.m. le 27 Janvier 2015 à 21:43
Je reviens à vous ce jour avec mes paumes offertes. Je vous vois : vous n'y croyez pas. Vous me demandez de les retourner, pour vérifier ce qu'il y a dessous. Vous me fouillez de vos mains à vous, de vos yeux, de vos langues. La suspicion est palpable quand je vous parle. Votre opinion déjà construite, vos réactions échafaudées, vos canons de bâbord déjà armés. Mais je n'ai pas peur, je n'ai jamais craint de saigner.
Quand le départ est donné d'un uppercut déplacé, les cous se tordent, suivent les mots qui s'envolent, se heurtent, se cognent : ça mitraille de tous côtés. Ce n'était pas cela qu'il fallait dire, ce n'était pas comme cela que ça devait se passer. Pas comme des échanges de balles qu'on ne peut arrêter : on devait simplement les passer. Mais je n'ai pas peur, je n'ai jamais craint de saigner.
Puis, subitement, tout redevient policé. Tous retombent épuisés. Alors, j'en profite pour m'éclipser, mains à l'abri de mes poches : parce qu'il est vain de saigner.
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Par Liv s.m. le 26 Janvier 2015 à 21:18
Toujours glacée dans le silence
A étouffer mes questions.
Toujours contrainte à redessiner
Jusqu'aux pièces des puzzles
En aveugle
Avec la prémisse d'une autre logique en notice
Toujours acculée à m'inquiéter
De cet autre univers
Qui vit de l'autre côté du miroir
Où je suis prisonnière.
Toujours l'espoir qu'existe cet ailleurs
A la mesure de mes symphonies dérisoires
Toujours vivante et enterrée
Toujours perdue et retrouvée.
Tant que ce mirage me contiendra
Tant que personne ne saura
Si je suis là ou pas
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Par Liv s.m. le 25 Janvier 2015 à 22:12
Eh, toi ! Tu penses que vivre, c'est profiter de tout et ne rien donner ? C'est profiter tant que l'on veut, puis s'en aller, en détruisant les preuves par le fer des silences, par le feu des absences ?
Eh, toi ! Tu as oublié un détail: avec des cendres, on peut fabriquer des balles...
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Par Liv s.m. le 25 Janvier 2015 à 20:01
Eh, toi, ne crois pas qu'écrire l'histoire suffise à la faire vivre
Que les rêves peuvent remplir l'espace d'une action
Que les illusions sont uniquement le fait d'ardents désirs.
N'imagine pas que l'on place une réalité
Coups après coups comme aux échecs
En sacrifiant quelques atouts pour conserver sa tête.
Ne suppute pas qu'il est suffisant de vouloir ou de croire
Pour que sur le papier se reconstruisent
Les plans qu'on a échafaudés.
L'histoire est un personnage
Dont les faits sont facilement falsifiables
Les rêves ne font que graver les sillons de nos esprits
Mais ils n'en jouent pas la musique.
Les illusions sont les ersatz chimiques de nos émotions primaires
Et la réalité est une construction qui ne vaut que pour soi.
Seule notre géométrie nous inscrit dans l'espace de l'autre
Seule la chaleur atomique du frottement de nos corps nous relie
On s'épuise en l’absence de données.
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Par Liv s.m. le 25 Janvier 2015 à 19:48
Vitres fermées, je laisse peser mon pied sur le plancher. Je vole, glisse, trace : sous moi, le ruban noir se lisse brouillés par mes larmes . Il y a des arbres qui cachent ma forêt. Ils défilent, se confondent. De lignes en méandres, je n'ai bientôt plus que cette sensation unifiée qui déroule devant moi son décor incertain. Je ne sais pas si j'appuierai sur le frein.
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Par Liv s.m. le 25 Janvier 2015 à 19:45
Je vais t'aider à oublier / Vous voulez m'aider à oublier.
Non, il n'y a pas de hasard / Vous dites que c'était prévisible,
Aucun dédit n'est fortuit / Qu'il y a des raisons à cela,
Il n'y a pas de sentiments qui tiennent / Que les sentiments ne sont pas importants,
Rien ne se vit comme dans les romans / Que la vie n'est pas un roman.
Je vais t'aider à oublier /Mais moi, je ne veux pas oublier.
Tu finiras par oublier / Je n'ai pas fini d'espérer.
Et tout recommencera comme avant. / Je veux continuer à avancer.
..... / Je veux vivre pour ne pas oublier
/.... oublier de vivre.
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Par Liv s.m. le 25 Janvier 2015 à 10:44
Je sortirai mes mots dans le journal du Dimanche, au milieu des guerres, des inondations, des gagnants du loto et des concours de belote. Avec mes mille et un caractères, j'irai me blottir sous un chapeau de quotidien. Avec quelques phrases en gras pour me faire ressortir, - mais pas toute entière, non, seulement de quelques pouces.-, je me vendrai pour quelques cents : ce sera mieux que rien.
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